On vous a expliqué que pour développer votre visibilité, votre référencement, votre stratégie d’inbound marketing, il fallait mettre la main à la pâte : rédiger. Effectivement, pour séduire les internautes et être pertinent aux yeux de Google, il faut du contenu. Mais du contenu adapté à une cible, dont on attend une action spécifique de la part de l’internaute, pas du remplissage. Problème, dans le service com, vous entendez des « j’ai peur de la page blanche », « je ne sais pas rédiger », « c’est compliqué », « j’ai pas le temps », « tu sais où tu peux le mettre ton texte »,…
Keep calm and call Voyelle. Nous allons vous aider à mettre de l’ordre dans tout ça.
Eduquez aux bonnes pratiques
Première étape : savoir écrire pour le web. Ça peut paraître bête dit comme ça, mais ce n’est pas inné. Il est alors nécessaire de sensibiliser aux bonnes pratiques de l’écriture web. L’autre solution est de former votre équipe avec une formation rédaction web. L’avantage de la formation est que vos équipes pourront acquérir les bonnes pratiques auprès d’un professionnel. La sensibilisation nécessite d’avoir tout de même un rédacteur chevronné en interne.
Définissez une ligne éditoriale
Maître mot : la cohérence. Il en va de votre image lorsque l’on vous lit. Il faut de la cohérence dans vos contenus. Premièrement, vos cibles. Il faut absolument savoir pour qui vous écrivez. Quels sont leurs questions, besoins, problématiques liés à votre secteur d’activité ? Quelles solutions vous leur apportez ? Quels bénéfices ils en retirent ? Tout cela vous permettra de savoir quoi dire, et comment le dire.
Favorisez la créativité
La peur de la page blanche. Il s’agit de la crainte que je rencontre le plus régulièrement en formation : « Mais je vais à peine écrire 10 mots ». Ce blocage peut se lever en développant la créativité. Comme pour l’écriture, cela s’apprend. Il faut se mettre en conditions, et des exercices existent, c’est comme l’échauffement avant le sport. Tout le monde n’a pas des salles créativité, avec du vert, des œuvres d’art et pas de téléphone (çà aide), mais voici quelques exercices qui peuvent aider à se mettre en conditions :
- Jouez à des énigmes. Les énigmes vous aident à penser plus loin, à réfléchir à des solutions en-dehors des premières évidences.
- Alphabet des concepts (merci à Worklab). Sur votre sujet, prenez 20 minutes pour quelques lettres de l’alphabet et trouvez un terme qui commence par chaque lettre prise et qui s’y apparente à votre sujet.
Mettez en place un calendrier éditorial
La planification aidera à s’organiser, et à fluidifier tout le processus de production de contenu. Si vous vous faites accompagner par une agence de référencement ou d’inbound marketing, normalement vous connaissez. Si non, alors il faut en mettre un en place immédiatement. Je ne peux que vous conseiller Trello. C’est comme organiser des colonnes de post-it avec chaque sujet, mais vous pouvez y attribuer des personnes, des check-lists, des commentaires, des fichiers, des échéances. Bref, c’est l’outil à avoir pour s’organiser.
Les rôles : rédacteur, co-rédacteur et correcteur
Si certaines personnes ont encore du mal à se lancer, vous pouvez adopter cette répartition des rôles :
- Rédacteur : c’est la personne qui fait le 1er jet de la rédaction.
- Co-rédacteur : une fois le texte fournit par le rédacteur, le co-rédacteur peut compléter, supprimer des parties, réarranger,… C’est en impliquant ceux qui ont du mal à commencer de la page blanche à cette étape que vous les aiderez à goûter à la rédaction.
- Correcteur : simplement pour relire et corriger les éventuelles fautes d’orthographe, de conjugaison. Mais en aucun cas le correcteur n’a le droit de modifier le texte (juste de le corriger).
Partagez les résultats
« On ne nourrit pas un chameau en le nourrissant à la cuillère ». Autrement dit, si vos équipes jouent le jeu dans la production de contenu, partagez-leur le résultat de leurs efforts : mieux positionné dans Google, plus de visites, plus de contacts, plus de ventes, combien de fois les articles ont été vu…. peu importe l’indicateur, il est important de donner des résultats pour continuer à impliquer vos équipes.
Vous l’aurez compris, le contenu ne s’écrit pas seul. Mais impliquer des équipes, même réticentes au départ, n’est pas impossible, du moment que l’on s’y prend correctement.
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Publié le 18 juin 2019