“J’ai appris toutes les couleurs que pouvait avoir la RSE.” Caroline Denis, Parcours Chef·fe de projet RSE

La promotion 2023-2024 de notre parcours Chef·fe de projet RSE et développement durable des entreprises vient tout juste de terminer sa formation ! Après 6 mois intenses à les accompagner dans cette expérience qu’est l’apprentissage d’un nouveau métier mais aussi cette expérience humaine riche en rencontres et en échanges, nous sommes toujours impatients de recueillir leurs retours.

Caroline Denis, désormais experte RSE, après avoir suivi notre parcours, a accepté de partager son expérience avec nous. Découvrez son parcours, ses impressions sur la formation, ses souvenirs ainsi que ses projets futurs. 🎙️

Hello Caroline, merci d’être là, aujourd’hui, pour nous partager ton retour d’expérience ! Est-ce que tu peux te présenter et nous raconter ton cheminement jusqu’à ce parcours de formation ?

“Je m’appelle Caroline Denis. Suite à un parcours dans le domaine de la communication, j’ai cherché une formation dans le domaine de la RSE car j’avais l’envie d’explorer plus largement les actions de l’entreprise. J’ai alors découvert cette formation, notamment suite à la participation d’une de mes anciennes collègues aux ateliers d’intelligence collective de Yolande.”

ll s’agissait donc d’une reconversion pour toi ?

“Oui. J’avais déjà abordé le sujet de la RSE dans mon expérience précédente, mais je n’avais pas réussi à intégrer l’équipe. J’ai donc ressenti le besoin de suivre une formation pour aller plus loin dans la compréhension de ce sujet.”

Avant de t’inscrire au parcours, avais-tu des appréhensions ou des freins ? Si oui, comment les as-tu surmontés ?

“Mon principal frein concernait la durée de la formation : 6 mois, c’est un engagement et on ne sait pas vraiment ce qu’on va obtenir à la fin. De plus, redevenir étudiant demande un investissement de temps, et je n’étais pas sûre de réussir à tenir le cap. Mais la force du collectif, du groupe, ainsi que la qualité des intervenants, ont rapidement levé mes freins.”

Tu as passé de nombreuses journées entre les murs du campus. Qu’est-ce qui, selon toi, fait la différence et apporte une plus-value à Voyelle Formation ? 🏢

“Voyelle Formation, c’est un espace où plusieurs salles sont mises à notre disposition, ce qui nous permet notamment de mettre en pratique les apprentissages en groupe avec des ateliers d’intelligence collective. Les espaces se prêtent très bien à ça. Le centre est aussi facilement accessible, et suffisamment grand pour croiser tout le monde, mais permettre à chacun d’avoir son endroit pour bien travailler.”

Quelle est ta vision du métier de Chef·fe de projet RSE ?

“Aujourd’hui, le rôle et les actions d’un Chef de projet en entreprise sont beaucoup plus clairs pour moi. J’ai appris toutes les couleurs que pouvait avoir la RSE. Je me projette dans plusieurs hypothèses, que ça soit en intégrant une entreprise ou éventuellement en devenant consultante en RSE en tant qu’auto-entrepreneur.”

Tu parles justement d’actions. Quelle sont selon toi les actions essentielles et spécifiques au métier ?

“Une action d’embarquer, de convaincre, de proposer, de mettre sur la voie pour développer de nouvelles idées, de nouvelles actions pour engager le changement. Ce qui m’a motivé à faire de la RSE, c’est de travailler sur la transition. Pour moi, l’axe prioritaire est l’alimentation et l’environnement. Mais je pense que les entreprises ont besoin d’aide pour engager ces actions-là. La RSE permet de poser une méthodologie, un plan d’action et des indicateurs rassurants pour les dirigeants, afin de mettre en oeuvre une démarche complète et aller de l’avant.”

La formation comprend un stage, en alternance, afin de mettre en action tous les apprentissages et de se rendre compte de la réalité sur le terrain. Où as-tu effectué ton stage et quelles étaient tes missions ? 💼

“J’ai choisi de faire mon stage dans une entreprise agroalimentaire qui s’appelle Olga, une entreprise assez importante avec 1 300 collaborateurs, qui avait déjà mis en place une démarche RSE et disposait d’une équipe bien structurée. Ce qui m’intéressait, c’était de contribuer à la poursuite des actions déjà engagées au sein de l’entreprise.”

Justement, si tu devais choisir un seul souvenir de la formation, lequel aimerais-tu partager avec nous ?

“Il y en a eu beaucoup ! Tous les ateliers d’intelligence collective que nous avons réalisés étaient vraiment très forts en émotions et en qualité d’apprentissage. Peut-être que je vais quand même choisir le dernier, enfin l’un des derniers, qui était la Marche du Temps Profond que nous avons réalisée en extérieur. Nous l’avons partagée vraiment tous ensemble, comme tous les autres ateliers, mais celui-ci était comme une conclusion à nos 6 mois passés ensemble. C’était vraiment très fort de sentir cette cohésion entre nous tous.”

En quoi dirais-tu que le métier de Chef·fe de projet est un métier d’avenir ?

“C’est maintenant qu’il faut bouger, c’est maintenant qu’il faut accompagner les entreprises. C’est une partie importante de l’organisation de notre société et c’est par elles que le changement doit passer aussi. Donc mettre en place la réussite dans les entreprises, c’est vraiment participer à ce changement qui est nécessaire pour faire face aux enjeux climatiques de demain. La RSE jusque là n’était pas obligatoire, elle le devient et nécessairement beaucoup d’entreprises vont aller dans cette direction donc je suis très fière de prendre cette direction, avec mon groupe. On a tous les mêmes envies autour de ça.”

Quelles compétences as-tu acquis durant la formation ? 🗣️

“J’ai acquis de nombreuses compétences dans l’animation et la posture. J’ai appris à animer un groupe en adoptant une posture de recul tout en facilitant l’émergence de l’intelligence collective. J’ai également acquis une méthodologie précise ; animer un groupe ça ne s’invente pas ! J’ai compris l’importance de me nourrir des expertises des autres ; on n’est pas obligé de tout savoir soi-même.

La RSE requiert également une certaine humilité ; notre rôle est d’aider toute l’organisation à mettre en place des actions vertueuses. Cela dédramatise notre propre action ; nous ne sommes pas seuls. Travailler en groupe met en lumière la force du collectif.

Et puis, j’ai amélioré mon expression orale. J’ai également considérablement enrichi mes connaissances, notamment sur des aspects scientifiques comme l’écologie et l’environnement. J’ai bénéficié d’un large éventail d’apprentissages.”

Si tu devais laisser un petit mot à quelqu’un qui s’intéressent à la formation, que lui dirais-tu ?

“Je lui dirais de se poser la question de ce qu’il souhaite faire de son engagement pour le sujet de la RSE.

Je lui dirai aussi qu’ici, dans la formation, il va trouver une expertise de très haute qualité, avec des intervenants de grande qualité. Cela a réellement guidé notre apprentissage. Pour nous, c’est la force de l’humain qui a été déterminante et qui a fait vivre notre groupe. Cette force nous a permis de nous motiver, de nous soutenir mutuellement et de reprendre confiance. En fait, il est difficile de réaliser tout cela seul. Donc, être entouré d’un groupe qui souhaite aller dans la même direction, c’est vraiment très très positif.

Prenez également le temps de réfléchir à l’investissement et au temps que vous êtes prêt à dédier à votre formation. La formation dure 6 mois, ce qui est relativement court pour acquérir des compétences aussi variées. Et elle a l’avantage de proposer une expérience professionnelle avec un stage, ce qui constitue un véritable atout !”

Découvrez en détail notre parcours Chef·fe de projet RSE et développement durable des entreprises et inscrivez-vous dès maintenant à nos prochaines portes ouvertes pour en savoir plus !

Publié le 14 février 2024

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